Mon cheminement vers la vie religieuse a été assez long. J’avais perçu depuis longtemps une fibre apostolique réellement constitutive de moi-même, comme de ma relation avec le Seigneur ; déjà, je la mettais en œuvre avec bonheur, mais je ne me voyais pas religieuse.

Peu à peu l’appel à servir en Église s’est révélé être un appel à livrer ma vie de manière intime et radicale. Une réconciliation avec le Seigneur, quant à cet appel, s’est engagée. J’ai alors fréquenté l’une ou l’autre communauté, sans m’identifier réellement à aucune d’elles.

Quelqu’un m’a parlé des Auxiliatrices. J’ai mis encore un an pour me décider à venir à Paris et en un week-end, bien que tremblante devant l’enjeu, j’ai été séduite par les femmes que j’ai rencontrées. Cela n’avait rien de « spirituel » ou de raisonné, j’ai plutôt senti un peu intuitivement que je pourrais m’intégrer à elles…