Dieu sous les verrous
Propos recueillis par Yves de Gentil-Baichis,
Presses de la Renaissance, 2006, 240 pages

Aumônier à la prison de Fleury-Mérogis, Isabelle Le Bourgeois nous fait découvrir que, derrière les barreaux, la parole de Dieu apaise souvent les haines, guérit de la honte, libère du remord et de la violence.

Espérance. Tel est bien le mot qui ressurgi à la lecture du témoignage qui nous est livré ici. Isabelle a cette force incroyable de donner de l’espoir, et d’en retirer, au cœur même d’un monde sans espoir apparent. Le milieu carcéral, bien que souvent égratigné dans le propos de l’auteur, prend ici une autre couleur. Les détenus, que l’opinion commune voit le plus souvent de manière très négative et enferme dans un préjugé de violence et d’horreur, sont, à l’image de tout homme, la preuve que le changement est possible. En échangeant avec des centaines d’entre eux, Isabelle Le Bourgeois a fait le constat qu’il est possible, même en prison, de se libérer. Elle a constaté que, derrière les barreaux, Dieu est à l’œuvre. Et que, dans l’univers carcéral qu’on associe souvent à l’enfer, des hommes sont capables de recevoir son amour et sa parole. En un mot, de devenir meilleurs.

« La Bonne Nouvelle, c’est que Dieu puisse être présent au non-sens, à l’absurde, à la violence et au malheur. Et il y est présent, j’en fais l’expérience. »

Isabelle Le Bourgeois