Vendredi Saint

« Oh Jésus je t’aime. Permets-moi de porter ta croix. »
(personnage en vert : Simon de Cyrène ou moi ?)
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Ps 21
Élevé, sidéré, j’en ai les bras coupés !
Ce n’est plus l’heure d’agir,
plutôt manifester l’impensable pardon,
tout puissant incapable de nuire.
Un chien égaré, hulule à la mort, solitaire,
tous se sont éloignés, amis et compagnons,
« ma compagnie c’est la ténèbre » Ps 88
« Il faut que soit élevé le Fils de l’Homme
que quiconque croit en Lui ait la vie éternelle » Jn,3
Lumière verticale,
bientôt cierge pascal.
Le peuple dans les ténèbres
verra une grande lumière
ce phare, la nuit
ce phare « Je suis »
Françoise

Méditer la Passion
A force de passer devant ce Christ abîmé et pourtant lieu de prière, les novices ont « profité » de la semaine sainte pour le faire passer de la mort à la vie en le rénovant.
En ce vendredi commence l’étape de peinture, en faisant mémoire des événements de ce jour et de la mise en croix de Jésus.



Du livre du prophète Isaïe (Is 52, 13 – 53, 12)

Christ souriant de Javier-Modelage de Myriam
Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ;
il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
La multitude avait été consternée en le voyant,
car il était si défiguré
qu’il ne ressemblait plus à un homme ;
il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme. […]
Méprisé, abandonné des hommes,
homme de douleurs, familier de la souffrance,
il était pareil à celui devant qui on se voile la face ;
et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait,
nos douleurs dont il était chargé.
Et nous, nous pensions qu’il était frappé,
meurtri par Dieu, humilié.
Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé,
à cause de nos fautes qu’il a été broyé.
Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui :
par ses blessures, nous sommes guéris. […]
Maltraité, il s’humilie,
il n’ouvre pas la bouche :
comme un agneau conduit à l’abattoir,
comme une brebis muette devant les tondeurs,
il n’ouvre pas la bouche.
Arrêté, puis jugé, il a été supprimé.
Qui donc s’est inquiété de son sort ?
Il a été retranché de la terre des vivants,
frappé à mort pour les révoltes de son peuple. […]
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes,
il se chargera de leurs fautes.
C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part,
avec les puissants il partagera le butin,
car il s’est dépouillé lui-même
jusqu’à la mort,
et il a été compté avec les pécheurs,
alors qu’il portait le péché des multitudes
et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Le récit de la mort de Jésus (Jn 19)
Isabelle propose de prier ensemble à partir du récit de la mort de Jésus sur la Croix.
A écouter ou à lire ici, sur RCF.