A Taizé avec des lycéens : une expérience de communion… des Saints ?

Taizé-Equipe

Plus de 2000 personnes étaient rassemblées à Taizé du 26 au 30 octobre, dont 1 004 du diocèse de Pontoise, en majorité des jeunes lycéens. Parmi eux, environ 70 sont venus avec l’aumônerie de Cergy.

Animant habituellement l’aumônerie des lycéens de la paroisse de Cergy, j’ai eu de la joie à accompagner ce groupe. Chaque jour était d’abord vécu au rythme de tout pèlerin venant à Taizé : trois temps de prière avec les frères de la communauté, temps de partage biblique avec tous les lycéens, services. Mais nous avons aussi vécu des temps organisés par notre diocèse : enseignements, témoignages, louange.

Je suis heureuse d’avoir pu vivre ces quelques jours avec les lycéens de Cergy et de voir l’église de la Réconciliation (nom de l’église de Taizé) remplie de jeunes d’horizons si différents. Lors des partages bibliques en petits groupes, ils ont pu se rencontrer et échanger. Je reste marquée par la diversité de leur manière de vivre leur foi très audible dans leurs partages.

L’appel à la réconciliation entre les chrétiens, mais aussi dans la « famille humaine » est très fort à Taizé, et je crois que nous y avons vécu en ce sens une véritable expérience de communion. Nos différences ont été l’occasion de belles rencontres, d’échanges, d’ouverture à l’autre. Les temps de prière commune, de partage, la joie dans le service et le quotidien vécu ensemble nous ont sans cesse rappelé que c’est bien le Christ qui nous a invités et que nous pouvons cheminer tous ensemble avec Lui.

Après avoir étudié la Communion des Saints ces dernières semaines au noviciat, ces jours à Taizé m’ont permis d’expérimenter quelque chose du charisme et de garder en moi cette espérance que toute notre humanité est appelée à être unie en Dieu et est en marche vers cet accomplissement chaque fois qu’un geste d’ouverture et de réconciliation est posé.

Christine (novice)

Cinq jours avec les jeunes de Cergy, une grâce de servir et de voir les œuvres accomplies dans le silence. Cinq jours où les jeunes séparés de leur téléphone se sont ouverts aux autres et à l’amour de Dieu.
Une vraie joie de découvrir la profondeur des jeunes en les écoutant. J’étais émerveillée par leurs partages en petits groupes et la prière. (une animatrice de Cergy
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