Devenir auxiliatrice
Suis-je appelée ?
Comment reconnaître une vocation religieuse apostolique ignatienne ?
Saisie par l’amour du Christ, je désire centrer ma vie sur Lui, aimer et servir le monde d’aujourd’hui, être témoin du Royaume qui grandit, chercher Dieu en toutes choses.
Pour y voir plus clair :
- être accompagnée, pour relire le travail de l’Esprit, les appels entendus au cœur de ma vie
- prier régulièrement, méditer la Parole pour laisser le Christ éclairer ma vie
- visiter des communautés religieuses différentes pour sentir leur esprit de famille, leur manière de vivre
- le moment venu, faire une retraite de discernement selon les Exercices de saint Ignace pour conforter mon choix de vie
Ai-je des affinités avec l’esprit auxiliatrice ?
- L’amour de Dieu est un feu qui m’a saisie… Je brûle de l’accueillir au plus profond de moi, de me laisser transformer par Lui et de l’annoncer.
- Je crois qu’il n’y a pas de frontières à cet amour… Je désire vivre une solidarité large, universelle, active, en particulier sur les lieux frontières de l’Église et du monde.
- Je désire me rendre proche de celles et ceux que l’on oublie, des petits, de celles et ceux qui sont blessés dans leur dignité humaine, et qui suivent Jésus-Christ dans sa Pâque.
- Et puis simplement, je me sens à l’aise avec les sœurs auxiliatrices rencontrées, les communautés croisées !
En fonction de mon parcours, de ma réflexion, je peux :
Contacter
Contacter une auxiliatrice : contact@auxiliatrices.fr
Contacter le service diocésain des vocations : jeunes-cathos.fr
Rencontrer une religieuse ou un prêtre en qui j’ai confiance pour parler et m’aider à y voir plus clair
Faire
Rejoindre d’autres femmes qui se posent la question de la vie religieuse ignatienne https://aimeretservirdieu.fr/ (renseignements et inscriptions : aimeretservir@free.fr)
Faire une retraite de discernement, par exemple une retraite « choix de vie »
Prendre une année pour réfléchir avec d’autres à mes choix de vie et être accompagnée
La formation
À celles qui désirent devenir auxiliatrices, un itinéraire est proposé.
La candidature
C’est un temps de connaissance mutuelle qui permet à la candidate de réfléchir sur sa vocation, de vérifier que la mission des Auxiliatrices correspond à ses aspirations et aptitudes.
La retraite qui précède la demande d’entrée au noviciat aide à prendre cette décision audacieuse, dans la paix et la confiance.
Le noviciat
L’entrée au noviciat représente une rupture, avec une distance prise par rapport à la famille, aux amis, aux responsabilités antérieures. Il s’agit de laisser tout l’espace nécessaire pour vivre l’expérience spirituelle où se joue le choix premier de la personne du Christ.
L’institut propose des moyens pour aider à la connaissance de soi, au discernement spirituel, à l’approfondissement d’une vocation d’auxiliatrice : temps réguliers de prière personnelle et communautaire, vie de communauté, expérience de la vie selon les vœux, étude des Constitutions et de la tradition de l’institut, connaissance de la dimension internationale.
Notre noviciat, situé à Cergy, accueille des novices venues de différents pays européens.
La profession temporaire
Au terme du noviciat, après les premiers vœux, s’ouvre une période de profession temporaire de six à neuf ans : la nouvelle auxiliatrice est envoyée dans une communauté, un travail, des études, de nouvelles responsabilités et dans ce qui fait le réel de notre vie religieuse. Il s’agit de parvenir à une unification intérieure à travers les multiples sollicitations de la vie.
Les vœux définitifs
Après quelques années d’expérimentation de la vie auxiliatrice, vient le moment de l’intégration définitive : au cours d’une célébration, la sœur s’engage pour toute sa vie à vivre selon les trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance à la suite du Christ et à la manière des Auxiliatrices.
Le troisième an
Après plusieurs années de vie apostolique et communautaire, les auxiliatrices bénéficient d’une nouvelle année de formation, appelée traditionnellement troisième an. Durant cette année, elles refont les Exercices de saint Ignace en trente jours. Il s’agit d’une reprise de l’expérience fondatrice du noviciat, mais chargée de tout ce qui a été vécu depuis.