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Qui sont les Auxiliatrices ?

Nous sommes des femmes réunies par un même appel à suivre le Christ. Nous désirons y répondre dans une vie apostolique au cœur du monde. Nous avons choisi de faire vœu de pauvreté, chasteté et obéissance et de vivre en communauté pour nous entraider à mieux chercher et servir Dieu.

Portées par la spiritualité ignatienne, nous contemplons l’œuvre de Dieu dans le monde, comment il travaille et agit en toutes choses. À travers la prière, à travers nos engagements dans des domaines variés et par notre vie fraternelle, nous participons à la mission du Christ aujourd’hui.

Une vie communautaire

Présentes sur quatre continents et dans 22 pays, nous vivons en petites communautés, dans un style de vie simple qui ne nous distingue pas beaucoup de nos voisins. Ce côté ordinaire nous rappelle que le Christ s’est fait en tout semblable aux hommes. Nous sommes dispersées dans nos missions la journée et nous nous retrouvons le plus souvent le soir pour la prière et le repas, et régulièrement pour relire et partager ce qui fait notre vie, discerner ensemble, sans oublier de nourrir entre nous la fraternité par des temps de gratuité et de célébration. Chaque communauté décide en début d’année de son rythme, des modalités de rencontres et de la répartition des tâches matérielles, en s’adaptant avec souplesse aux missions, aux âges et aux besoins de chacune.

« C’est l’amour de Jésus Christ qui nous a réunies. » Constitutions n°15

Ni la chair, ni le sang, ni les affinités psychologiques ou sociales ne font la communauté religieuse. Pour les Auxiliatrices, le lien n’est pas non plus dans une action menée en commun : il consiste plutôt dans le partage du même « charisme » quelle que soit la mission de chacune, le partage du même désir de donner notre vie à Dieu, et la décision de marcher ensemble quoi qu’il arrive. C’est là une belle aventure… qui demande inventivité, foi et une bonne dose d’humour à certaines heures !

vie selon les voeux

Une vie selon les vœux

Les vœux nous aident à entrer dans une plus grande liberté. La pauvreté nous rend solidaires, elle nous engage à mettre en commun nos ressources et à vivre sobrement. Par l’obéissance nous acceptons le regard des autres sur notre vie et nous nous ouvrons à une disponibilité plus large. Avec la chasteté nous souhaitons vivre toute relation de manière ouverte, sans tenter de ramener l’autre à nous.

Nos missions

Nous nous engageons dans un travail professionnel, dans l’Église ou dans des associations, sur des terrains très divers : éducation, santé, travail social, aide aux réfugiés, aumônerie d’hôpital, de prison, gens du voyage, catéchuménat, centres spirituels, pastorale des jeunes… Les horizons sont larges pour « aider à tout bien quel qu’il soit », selon la formule de notre fondatrice !

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Notre histoire

L’Institut des Auxiliatrices a été fondé à Paris en 1856 par Eugénie Smet, née à Lille le 25 mars 1825. Celle qui prendra plus tard le nom de Marie de la Providence reconnaît très tôt la présence bienveillante de Dieu dans sa vie. Nourrie par la communion des saints, son action veut manifester qu’« il n’y a aucune frontière à l’amour ». Eugénie Smet multiplie les initiatives en faveur des « plus délaissés de ce monde et de l’autre » et fonde une congrégation dont la vocation est d’aller « des profondeurs du purgatoire jusqu’aux dernières limites de la terre ».

Dès son enfance, Eugénie Smet découvre la solidarité mystérieuse qui unit les vivants mais aussi les morts. Elle veut aider tous les hommes jusqu’à leur rencontre définitive avec Dieu. Tous les moyens sont bons pour cela ! En fondant la congrégation des Auxiliatrices des âmes du purgatoire, elle refuse que les sœurs se lient à un seul type de mission. Elle les invite à aider à tout bien quel qu’il soit, à se faire proches de ceux et celles qui connaissent des situations d’épreuve et à les accompagner par la prière, l’action, la communion dans l’épreuve et l’espérance.

Le purgatoire du XIXe siècle est un lieu de souffrance après la mort, inévitable pour accéder au paradis. Mais pour Marie de la Providence, le purgatoire est l’expérience radicale de l’amour : bonne nouvelle, l’amour de Dieu vient transformer nos cœurs.

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