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Qui sont les Auxiliatrices ?

Venant d’horizons géographiques, culturels et familiaux différents, les Auxiliatrices sont des femmes réunies par un même appel à suivre le Christ. Elles désirent y répondre dans une vie apostolique, au cœur du monde. Elles ont choisi de faire vœux de pauvreté, chasteté et obéissance et de vivre en communauté pour s’entraider à mieux chercher et servir Dieu.

Portées par la spiritualité ignatienne, elles contemplent l’œuvre de Dieu dans le monde, comment il travaille et agit en toutes choses. À travers la prière, à travers leurs engagements dans des domaines variés et par leur vie fraternelle, elles participent à la mission du Christ aujourd’hui.

Une vie communautaire

Présentes sur quatre continents et dans 22 pays, elles vivent en petites communautés, dans un style de vie simple qui ne les distingue pas beaucoup de leurs voisins. Ce côté ordinaire leur rappelle que le Christ s’est fait en tout semblable aux hommes. Elles sont dispersées dans leurs missions la journée et se retrouvent le plus souvent le soir pour la prière et le repas, et régulièrement pour relire et partager ce qui fait leur vie, discerner ensemble, sans oublier de nourrir entre elles la fraternité par des temps de gratuité et de célébration. Chaque communauté décide en début d’année de son rythme, des modalités de rencontres et de la répartition des tâches matérielles, en s’adaptant avec souplesse aux missions, aux âges et aux besoins de chacune.

« C’est l’amour de Jésus Christ qui nous a réunies. » Constitutions n°15

Ni la chair, ni le sang, ni les affinités psychologiques ou sociales ne font la communauté religieuse. Pour les Auxiliatrices, le lien n’est pas non plus dans une action menée en commun : il consiste plutôt dans le partage du même « charisme » quelle que soit la mission de chacune, le partage du même désir de donner leur vie à Dieu, et la décision de marcher ensemble quoi qu’il arrive. C’est là une belle aventure… qui demande inventivité, foi et une bonne dose d’humour à certaines heures !

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Notre histoire

L’Institut des Auxiliatrices a été fondé à Paris en 1856 par Eugénie Smet, née à Lille le 25 mars 1825. Celle qui prendra plus tard le nom de Marie de la Providence reconnaît très tôt la présence bienveillante de Dieu dans sa vie. Nourrie par la communion des saints, son action veut manifester qu’« il n’y a aucune frontière à l’amour ». Eugénie Smet multiplie les initiatives en faveur des « plus délaissés de ce monde et de l’autre » et fonde une congrégation dont la vocation est d’aller « des profondeurs du purgatoire jusqu’aux dernières limites de la terre ».

Dès son enfance, Eugénie Smet découvre la solidarité mystérieuse qui unit les vivants mais aussi les morts. Elle veut aider tous les hommes jusqu’à leur rencontre définitive avec Dieu. Tous les moyens sont bons pour cela ! En fondant la congrégation des Auxiliatrices des âmes du purgatoire, elle refuse que les sœurs se lient à un seul type de mission. Elle les invite à aider à tout bien quel qu’il soit, à se faire proches de ceux et celles qui connaissent des situations d’épreuve et à les accompagner par la prière, l’action, la communion dans l’épreuve et l’espérance.

Le purgatoire du XIXe siècle est un lieu de souffrance après la mort, inévitable pour accéder au paradis. Mais pour Marie de la Providence, le purgatoire est l’expérience radicale de l’amour : bonne nouvelle, l’amour de Dieu vient transformer nos cœurs.

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Notre esprit

Dans un climat de simplicité, de joie et d’abandon, les Auxiliatrices cherchent, en communauté comme dans leurs missions, à porter la Bonne Nouvelle reçue du Christ. À la suite de Jésus qui se fait proche des plus petits et conduit les hommes vers une vie plus abondante, elles vont à la rencontre de ceux qui souffrent, qui sont aux marges ou en recherche de sens. Leur charisme est particulièrement marqué par le mystère pascal : avec le Christ qui traverse la mort, elles veulent accompagner les personnes qui vivent des passages et se tenir avec elles dans l’espérance.

Les vœux…

les aident à entrer dans une plus grande liberté. La pauvreté les rend solidaires, elle les engage à mettre en commun leurs ressources et à vivre sobrement. Par l’obéissance elles acceptent le regard des autres sur leur vie et s’ouvrent à une disponibilité plus large. Avec la chasteté elles souhaitent vivre toute relation de manière ouverte, sans tenter de ramener l’autre à soi.

Nos missions

Les Auxiliatrices s’engagent dans un travail professionnel, dans l’Église ou dans des associations, sur des terrains très divers : éducation, santé, travail social, aide aux réfugiés, aumônerie d’hôpital, de prison, gens du voyage, catéchuménat, centres spirituels, pastorale des jeunes… Les horizons sont larges pour « aider à tout bien quel qu’il soit », selon la formule de leur fondatrice !

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