Tel était le thème qui a rassemblé une cinquantaine d’Auxiliatrices de la province France-Belgique pour 2 jours de formation. Les partages ont été enrichis par des réflexions de la philosophe Cynthia Fleury et d’Arnaud Alibert, Assomptionniste, rédacteur en chef du journal La Croix.
Les sœurs, en petits groupes, ont rédigé des lettres pour s’encourager, comme le faisait St Paul en son temps… En voici une :
Chères sœurs,
Nous rendons grâce continuellement à Dieu pour votre dynamisme et pour votre capacité à consentir à la réalité du monde actuel en le considérant dans toute sa complexité. Il est certain que cela est parfois un vrai chemin du samedi saint qui demande de marcher humblement et dans la foi nue, tenues par l’espérance.
Fortes de ce roc, nous reconnaissons le dynamisme et l’enthousiasme de la jeunesse qui nous fortifie dans l’espérance. Soyons toujours vigilantes à ne pas éteindre cette mèche qui brûle et étincelle malgré les épreuves et les obscurités. Soyons aux côtés des jeunes, œuvrons avec eux en les accompagnant dans leur discernement et en tenant bon dans l’espérance.
Ainsi, avec nos charismes différents, nous constituerons un beau vitrail aux couleurs diversifiées. Son alliage sera fait de notre foi, notre espérance et notre charité, mais aussi du souci constant de tenir ensemble les enjeux individuels, sociaux et politiques en toutes nos réflexions et discernements. Que l’Esprit nous accompagne.



Échos d’une participante :
Lors de ce week-end nous avons parcouru l’actualité du monde, et tiré le constat d’une actualité chaotique. Mais je n’en reste pas à la tristesse et à la peur. Je retiens que pour traverser le chaos, il me faut, une ligne de sens : celle de savoir que Dieu habite le monde, soutient et sauve le monde. « L’espérance ne se bâtit pas sur un monde flottant mais sur le monde réel tel qu’il est » nous a rappelé Arnaud Alibert.
Ce week-end, de par les échanges fraternels, les topos et les témoignages, m’a redonné de la force pour poursuivre le chemin et continuer à « apporter ma goutte d’eau » (à l’océan du Royaume de Dieu).
Deux enjeux m’habitent pour aujourd’hui :
– Rejoindre chaque être humain là où il se trouve, sans distinction et lui infuser une part de cette espérance qui m’habite et par là même, être témoin de l’œuvre de l’Esprit en chacun.
– Affirmer à temps et à contre temps la dignité inaliénable de chaque être humain, quelque soit sa condition ; et ne cesser de croire en l’Homme : capable des pires atrocités, il est aussi aimé de Dieu.
Marie, médecin
