Un week-end qui donne du souffle !
Les Auxiliatrices ont choisi de découvrir le rapport final du synode avec des amis laïcs, prêtre, et religieux lors d’un week-end de prière et de partage.
Je sors de ce week-end avec du souffle, une envie de lire le rapport final du synode ! Ce week-end m’a permis de dédramatiser ce qui s’est passé au synode. J’y ai vécu un décloisonnement heureux. C’est une invitation à la conversion des relations, à oser faire des choses ensemble, en Église. J’ai fait une provision d’espérance. Ce synode est un moteur pour un regard renouvelé sur l’Église et le monde. Ce fut une expérience consolante, qui me donne le désir de continuer. J’ai le désir d’avancer modestement mais résolument avec les femmes et les hommes de bonne volonté. Cela donne envie de vivre cette pédagogie là où nous vivons, privilégiant la relation pour transformer les structures.
OUI, ces extraits des relectures des participant-e-s à la fin du week-end donnent du souffle ! Mais qu’ont-ils donc vécu ?

Marie-Anne explique…
Françoise, Jeanne et Christine, nos trois auxiliatrices animatrices, nous ont proposé modestement de vivre ce week-end avec la pédagogie du synode. C’est ainsi que nous avons commencé par un temps de prière partagé autour du texte de Jean 21, qui a aussi servi de trame au synode : la pêche miraculeuse.
Ensuite, un temps nous était donné pour faire mémoire de la place de l’Église dans nos vies. Nous avons ainsi découvert la diversité de notre appartenance à l’Église. Une Église que l’on aime, qui nous a beaucoup donné mais qui nous fait souffrir par ses divisions, ses nombreux freins, rejets…
Jeanne nous a introduit au rapport final du synode, mettant en avant que le pape François a promulgué ce texte tel quel, faisant totalement confiance à la décision prise par les membres du synode.
Plus qu’un texte doctrinal, ce rapport expose une méthode pédagogique pour écouter l’Esprit à l’œuvre en chacun de nous. C’est un appel à la conversion des cœurs et des institutions.


Christine Danel (sœur Xavière, facilitatrice au synode) est venue nous partager son expérience. Une expérience pleine d’espérance où évêques, laïcs, membres d’autres confessions ont pu partager en vérité, grâce à la méthode de la conversation spirituelle : prendre le temps de s’écouter, puis réagir et ensuite faire des propositions constructives.
C’est une révolution considérable pour le Vatican, qui a été très largement appréciée.
Après une eucharistie dans notre ancienne chapelle (un lieu symbolique pour le jour anniversaire de la fondation de notre Institut), moment fort de partage au-delà des mots, et un déjeuner qui renforçait tout autant notre fraternité, nous avons écouté Christine nous aider à tenir dans l’Espérance. Tenir dans l’Espérance est un combat qui est essentiel pour continuer la route ensemble.
Une énorme galette des rois nous attendait après un temps de relecture heureux de ce beau week-end.
