Il y a 200 ans, Eugénie Smet…

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Le 25 mars, nous célébrons les 200 ans de la naissance d’Eugénie Smet… Mais qui est-elle ? Quelle est son intuition ? Quel héritage a-t-elle laissé ?…

Eugénie est née le 25 mars 1825 dans une famille bourgeoise de Lille. Elle grandit entre Lille et Loos, en banlieue de Lille. Elle a 2 sœurs aînées, Maria et Laure, et 3 frères et sœurs plus jeunes, Juliette, Ernest et Emma.

Elle est pensionnaire chez les religieuses du Sacré-Cœur à Lille, où elle découvre la spiritualité ignatienne.

Elle découvre aussi l’amour prévenant de Dieu et sa providence : elle attend tout de Dieu et en retour elle désire devenir « la providence de la Providence ».

La maison familiale à Loos
L’église de Loos

En sortant de pension à 18 ans, Eugénie retourne à Loos où elle est à l’origine de multiples projets et œuvres de charité, attentive aux plus oubliés.

Elle est connue jusqu’à Lille où on l’appelle la “mine d’or” pour sa capacité à trouver des fonds et son tempérament entreprenant.

Voici quelques exemples : recherche de fond pour la réparation du toit d’une église, aide aux détenus de la prison de Loos, fondation de la section locale de l’œuvre de la Sainte Enfance, pour le soutien des enfants abandonnés en Chine.

Le 1er novembre 1853, pendant les vêpres, il lui semble que le Seigneur lui demande de mettre sur pied une “association de prières et de sacrifices pour les âmes du purgatoire”.

“Seigneur, si c’est vous qui m’inspirez cette pensée, faites qu’une de mes amies, au sortir de l’église, vienne me parler du purgatoire.” Sa prière sera exaucée.

Le 2 novembre, elle sent que le Seigneur l’invite à créer non seulement une association de prière mais aussi une congrégation religieuse.

Elle demande des signes à Dieu, prie, consulte : elle a besoin d’être confirmée dans ce projet pour oser faire le pas…

Sur les marches de l’église…

Le 19 janvier 1956, Eugénie arrive à Paris pour rejoindre d’autres personnes qui portent un projet similaire.

Elle rencontre plusieurs difficultés mais peu à peu la congrégation prend forme. Elle trouve des compagnes pour la rejoindre et elle achète une maison rue de La Barouillère pour les accueillir.

Elle fonde ainsi les “Auxiliatrices des âmes du Purgatoire” et, accompagnée par un jésuite, elle adopte la spiritualité d’Ignace de Loyola et les Constitutions de la Compagnie de Jésus (les jésuites).

Elle fait ses vœux et prend comme nom de religion “Marie de la Providence”.

Les premières auxiliatrices visitent les malades pauvres dans leurs logements. Elles s’habillent comme des veuves, et non en habit religieux, afin de rejoindre les personnes éloignées de l’Église.

L’Amour de Dieu allant des “profondeurs du Purgatoire jusqu’au dernière limites de la terre”, en réponse à l’appel d’un évêque elle envoie des sœurs en Chine en 1867.

Lors d’une session internationale des plus jeunes auxiliatrices

Marie de la Providence décède à Paris le 7 février 1871. Il y a alors 101 sœurs auxiliatrices réparties entre la Chine, Bruxelles, Nantes et Paris.

Aujourd’hui nous sommes 380 sœurs sur 4 continents et 22 pays.

Nos missions sont variées et cherchent à “répondre aux appels les plus universels et les plus urgents”.

NB : Eugénie Smet a été béatifiée par Pie XII le 26 mai 1957.

« Charité, charité, charité » sont ses dernières recommandations.

POUR EN SAVOIR PLUS

Des portes ouvertes, célébrations, concert… les 21, 22 et 23 mars à Calais, Lille, Paris, Cergy, Lyon et Marseille.

Voir les programmes en cliquant sur l’image :