Des fêtes pour Eugénie

La communauté de Lomme et quatre amies des Auxiliatrices vivant dans le Nord ont organisé une après-midi portes-ouvertes à Loos, ville où Eugénie Smet a grandi avant de fonder la congrégation à Paris. Plusieurs ateliers étaient proposés : diaporama et expositions retraçant la vie de Marie de la Providence et la présence des Auxiliatrices dans le Nord, vidéos de témoignages de sœurs, lieu de prière, espace de convivialité. A 16h, nous étions environ 45 à nous réunir pour souffler les bougies et partager le goûter. Enfin, à 18h, nous avons célébré avec les paroissiens l’eucharistie à l’église Notre-Dame-de-Grâce, là où Eugénie a reçu l’intuition de fonder la congrégation.

Échos de paroissiens

« Un grand merci aux sœurs d’hier et d’aujourd’hui pour leur présence aussi vivante et attentive à Cergy. Et merci de nous avoir fait mieux connaître aujourd’hui le charisme de leur fondatrice, dans la communion des saints. »
« Merci à votre congrégation des Auxiliatrices pour votre présence au milieu de notre petit Église locale de Cergy et pour votre travail au sein de la société, apportant joie, consolation, espérance… »

Dans la suite de la fête du centenaire de la présence des Auxiliatrices à Marseille, en 2023, la communauté a proposé quelque chose de simple. La messe dominicale du 23 mars a été l’occasion de rendre grâce pour la belle fraternité vécue avec les paroissiens de Saint-Pierre-Saint-Paul depuis 30 ans. Le verre de l’amitié qui a suivi l’Eucharistie a réuni environ 70 personnes dans une ambiance joyeuse et détendue. Trois amies des Auxiliatrices étaient présentes pour se réjouir avec nous au son des « bon anniversaire ! » et « bonne fête ! » qui résonnaient en continu.

• Le vendredi soir, une pièce de théâtre sur le thème de l’espérance intitulée « Dans cinq heures, conversion d’un condamné« , d’après des écrits de prison de Jacques Fesch, mis en scène par Fitzerald Berthon, comédien professionnel.

• Samedi après-midi une exposition dans notre maison sur la naissance de notre fondatrice et de l’Institut. En fin de journée, une messe d’action de grâce à l’église Saint Ignace chez les jésuites (lire le commentaire des textes bibliques par Maria1¹). Puis, après le verre de l’amitié, un repas partagé à La Barouillère avec nos amis et connaissances.
• Dimanche, l’exposition se prolongeait par un concert avec des textes sur l’espérance lus par deux jeunes qui font du théâtre, et entrecoupés de pauses musicales au violoncelle, violon, guitare et orgue par nos sœurs musiciennes et deux amis musiciens professionnels.

« Ce week-end fut un très bon moment pour nous toutes. En plus de la joie de réunir nos amis et connaissances, j’ai particulièrement apprécié le concert de l’espérance. La beauté des textes et la dextérité des musiciens ont permis une vraie respiration.
La messe, grâce à la « music team » de la messe qui prend son temps de St Ignace, à des amis jésuites, et à nos sœurs musiciennes, était belle dans sa simplicité, et la joie palpable. C’était heureux de rendre grâce avec nos amis. » (Christine)

« Pendant ces trois jours festifs, j’ai été heureuse de voir La Barouillère fourmiller de personnes venues d’horizons divers pour s’associer à notre joie. L’exposition de photos et le repas partagé ont été une belle occasion d’échange et de rencontre ! J’ai aussi particulièrement apprécié le seul en scène de Fitzgerald Berthon. Le jeu sensible et maîtrisé de l’artiste, qui a su restituer la force du texte dans sa sobriété et se mettre au service du cheminement intérieur de Jacques Fesch, m’a beaucoup touchée. Beau témoignage d’espérance ! » (Martine)

J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie
Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
À la lisière des nuits
Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries
Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir
J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.

Andrée Chedid
Poème publié dans l’anthologie Une salve d’avenir. L’espoir, anthologie poétique, parue chez Gallimard en Mars 2004

« J’ai eu la joie de vivre un temps de prière avec l’ensemble paroissial St-Jean-Marie-Vianney dans l’église St-Blaise d’Écully, proche du quartier de la Duchère, au nord de Lyon, où mes sœurs habitent depuis 1962. Ce temps de prière devant le Saint-Sacrement avait comme coloration : l’ESPÉRANCE. « Nous en avons bien besoin en ce moment », m’a dit un jeune paroissien en sortant. C’est impressionnant de voir ces jeunes, ces familles venir s’agenouiller devant le Saint-Sacrement avec des demandes précises qu’ils étaient invités à écrire sur des papiers et à déposer dans des corbeilles. Ensuite, une tisane nous a réchauffés et a permis des partages intéressants. Une catéchiste m’expliquait qu’on ne parlait jamais de cette vie religieuse au cœur du monde. Une autre a été très touchée par le texte d’Isabelle Le Bourgeois sur l’Espérance.