La journée mondiale de la communication, dimanche 1er juin, a pour objectif de mieux faire connaître les moyens de communication au niveau des paroisses, des diocèses et des services de l’Église catholique.
Nous sommes tous concernés ! À travers ce que nous partageons sur les réseaux de communication, comment sommes-nous au service de la fraternité et de l’espérance ?
Le Pape François avait écrit un message pour cette journée. En voici un extrait* :
Je rêve d’une communication capable de faire de nous les compagnons de route de nombreux frères et sœurs, de raviver en eux l’espérance en ces temps troublés. Une communication capable de parler au cœur, de susciter non pas des réactions passionnées de fermeture et de colère, mais des attitudes d’ouverture et d’amitié ; capable de mettre en valeur la beauté et l’espérance, même dans les situations apparemment les plus désespérées ; capable de susciter l’engagement, l’empathie, l’intérêt pour les autres. Une communication qui nous aide à « reconnaître la dignité de tout être humain et à prendre soin ensemble de notre maison commune » (Lett. enc. Dilexit nos, n. 217).
Je rêve d’une communicationqui ne vende pas d’illusions ni de peurs, mais qui soit capable de donner des raisons d’espérer. Martin Luther King a dit : « Si je peux aider quelqu’un en chemin, si je peux réconforter quelqu’un avec un mot ou une chanson… alors ma vie n’aura pas été vécue en vain ». Pour ce faire, nous devons guérir les “maladies” du protagonisme et de l’autoréférentialité, éviter le risque de mal parler les uns des autres : le bon communicateur fait en sorte que ceux qui écoutent, lisent ou regardent puissent prendre part, être proches, trouver le meilleur d’eux-mêmes et entrer avec ces attitudes dans les histoires qui leur sont racontées.
Communiquer de cette manière aide à devenir des “pèlerins de l’espérance”, selon la devise du Jubilé.
« Partagez avec douceur l’espérance qui est dans vos cœurs » (cf. 1P 3, 15-16)
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