PARIS Maison Mère
Une mission commune nous réunit pour vivre l’accueil et la fraternité :
– avec celles et ceux à qui nous « ouvrons la porte » que ce soit dans notre maison ou à l’Accueil Barouillère.
– avec celles et ceux que nous rejoignons de manières différentes, en fonction des missions personnelles de chacune (avec les sœurs aînées, les jeunes, l’Église en souffrance, dans l’internationalité, les liens avec l’Asie…).
– au-delà du lieu de la communauté, à Calais auprès des migrants.
Catherine
Quand j’ai été appelée à l’économat général, j’ai rejoint la communauté de la Maison Mère. L’équipe générale est au service de l’Institut au niveau international ; en son sein, l’économe générale a la responsabilité des biens matériels et financiers de l’Institut. S’il y a un côté austère par la place de l’administratif, par le fait d’être en seconde ligne par rapport au terrain, éloignée des personnes qui sont dans le besoin, cette mission a beaucoup de sens. Je dois comprendre des situations qui me sont inconnues, soutenir les économes provinciales, les encourager dans leur mission. Heureusement je ne suis pas seule dans la mienne : il y a la communauté du Généralat et ma communauté de la Maison Mère, toutes deux savent être bien présentes dans les périodes difficiles que nous traversons.
Isabelle
Tout en résidant à Paris, je suis responsable de la communauté de nos sœurs aînées qui vivent en EHPAD à Versailles (Établissement Hospitalier pour Personnes Âgées Dépendantes). Elles sont une vingtaine de sœurs auxiliatrices, vivant parmi quelques 200 résidents et je suis à leur service pour les aider à vivre cette étape, animer leur vie communautaire et accompagner leurs soucis de santé éventuels. C’est une grande joie pour moi d’apprendre à mieux les connaître et être ainsi témoin des attentions qu’elles déploient entre elles et autour d’elles. Et cela me réjouit d’entendre comment la vie auxiliatrice s’est déployée par des évolutions constantes au cours de l’histoire.
Sinon, lors des rencontres internationales de notre congrégation, je rends parfois un service d’interprète pour faciliter la communication entre nos sœurs parlant français et anglais. C’est une source de vie dans une ouverture à plus grand que ma réalité locale.
Marie-Anne
Je suis directrice de notre maison d’accueil : la Barouillère. Je suis heureuse d’y accueillir, en plus de nos sœurs du monde entier, des groupes et des personnes très variés, plus particulièrement celles et ceux qui ont besoin de se poser en temps d’épreuve comme les parents d’enfants malades à l’hôpital Necker, des personnes réfugiées (en lien avec des associations), sans oublier d’autres en recherche de sens, ou au service de l’Église, en particulier dans cette période de crise. Je suis heureuse aussi d’accompagner des jeunes dans leur chemin de croissance humaine avec l’année DECLIC que je coordonne avec un jésuite, une équipe MAGIS et des propositions de « journée de désert » intitulées 24h OFF avec Dieu.
Par ailleurs avec 3 autres religieuses nous animons le Réseau MAGIS. C’est une formidable aventure ecclésiale pleine de promesses. Vous l’aurez compris, j’aime le travail d’équipe et les jeunes. Je suis témoin avec ces jeunes, ces partenariats, que Dieu œuvre dans notre Église, notre monde, malgré toutes les crises rencontrées.
Michiyo
C’est avec joie que j’appartiens à cette communauté ! Actuellement je me sens de plus en plus intégrée dans cet ensemble de services et de missions communs à toutes les Auxiliatrices qui demeurent à La Barouillère. Une part importante de ma mission consiste en des traductions pour l’Institut. Je suis ainsi très en lien avec ma province d’origine, le Japon, mais aussi avec l’Institut tout entier.
Je continue mon engagement au CISED. C’est pour moi comme une fenêtre sur le monde des jeunes d’origine étrangère.
Je fais partie, avec Isabelle G. et Marie-Anne, de l’équipe qui accueille les sœurs, les familles et les amis dans la maison. J’y trouve grand plaisir !
Isabelle
J’ai travaillé durant de nombreuses années comme aumônier de prison à Fleury-Mérogis auprès d’hommes détenus, puis avec l’équipe de Jean-Marie Delarue au contrôle général des lieux de privation de liberté, jusqu’en 2014. Toutes ces années ont été pour moi d’une incroyable richesse tant sur le plan humain et sociétal que sur le plan spirituel. Durant ce temps, j’exerçais, aussi, comme psychanalyste à Paris. C’est l’activité que je continue encore aujourd’hui. C’est une autre façon, tout aussi exaltante, d’approcher le mystère d’une vie humaine dont je tente de témoigner, aussi, à travers divers écrits
J’anime avec une équipe et en lien avec la CORREF, un certain nombre de sessions autour de la vie affective, destinées à la vie religieuse.
Je suis responsable de la communauté de la Maison Mère.